La fabrication de la bière n'est pas seulement un processus d'artisanat et de créativité. C'est aussi un processus de transformation — et cela demande de l'énergie. 

Dès le premier jour chez Cardinal Brewing, nous voulions tout mettre en œuvre pour gérer une entreprise durable et faire des choix responsables pour notre communauté et notre avenir. C'est pourquoi nous avons fait le choix inhabituel de nous éloigner des énergies fossiles et de nous ériger en brasserie tout électrique. 

Un choix pour réduire notre empreinte carbone

Le Québec est le premier producteur d'hydroélectricité au Canada. Pourtant, même ici, la plupart des brasseries dépendent des combustibles fossiles pour alimenter leurs systèmes de brassage.

Lorsque vous regardez par la fenêtre dans notre zone de brassage, le regard est attiré vers les énormes bouilloires et réservoirs de brite. Mais c'est notre chaudière électrique de 150 kW qui est au cœur de nos machines. 

Les chaudières à vapeur, y compris celles utilisées dans le brassage, existent depuis longtemps. L'eau est chauffée en vapeur et déplacée à travers des tuyaux dans des chambres dans les cuves de brassage. La chaleur de la vapeur chauffe la "liqueur chaude" ou l'eau de brassage et fait bouillir le moût chaud, prêt à recevoir tous ces ajouts spéciaux de houblon que les brasseurs prévoient dans le cadre de leurs recettes.

La plupart des brasseries génèrent de la vapeur avec une chaudière au propane ou au gaz naturel. Pourtant, ces systèmes ne sont en fait efficaces que 73-83%, le reste de l'énergie remontant le tuyau d'échappement contribuant à une empreinte carbone plus élevée. Comparez cela à un système électrique à une efficacité de près de 100% fonctionnant sur une énergie propre. Alors pourquoi plus de brasseries n'adoptent-elles pas l'électricité ?

Un choix qui n'a pas été sans embûches

Eh bien, construire une brasserie entièrement électrique aurait pu être un objectif évident, mais ce n'était pas sans maux de tête. La chaudière elle-même est un kit plus cher que son homologue à gaz. Nous avons également dû investir dans la mise à niveau vers un service de 600 volts pour alimenter notre nouvelle chaudière. 

À long terme, nous pensons que l'investissement supplémentaire et les maux de tête logistiques en valent la peine. Dès le début, nous étions déterminés à prendre les bonnes décisions importantes, ce qui signifie regarder au-delà du coût initial.

Faire des choix durables n'est pas toujours plus facile, mais nous croyons que le gain est plus important. Notre système entièrement électrique fait ce dont nous avons besoin et réduit notre empreinte carbone.